La consommation collaborative : explications

 

consommation collaborative

 

La consommation collaborative : 

On en entend parler tous les jours, mais savez vous ce qu’est réellement l’économie collaborative ? Il est temps de clarifier ce terme et de mettre à plat les idées reçues. Pour mieux comprendre mais aussi mieux utiliser ce nouveau modèle économique qui prend de l’ampleur chaque jour, et n’en est qu’au début de la démonstration de son infini potentiel.

L’économie collaborative est un système socio-économique construit autour du partage de ressources humaines et physiques. Ceci inclut le partage de création, production, distribution, l’échange et la consommation de biens et services par des personnes et entreprises.

La consommation collaborative est un écosystème d’économie durable qui se base sur 6 piliers principaux:

 

1 – La personne : c’est le cœur de l’économie collaborative. En effet, sans la mise en commun de bien et de service, l’économie collaborative n’existe pas. Que ce soit une personne individuelle, une entreprise, un groupe, une association ou organisation, l’humain est profondément encré dans ce système économique social. On n’est plus un simple utilisateur, on devient créateur, collaborateur, producteur et distributeur. Les opinions et idées sont respectées et tout le monde est intégré dans un business à tous les niveaux, de l’organisation au développement.

2 – La production : la réalisation et production mutualisée est l’un des piliers du fonctionnement de la consommation collaborative. En partageant les idées, les coups et les moyens, produire devient accessible à tous et permet de multiplier les initiatives. On bénéficie d’aide à la stratégie, la mise en place, de retour sur expérience et on joui d’un accompagnement non programmé grâce à la collaboration.

3 – L’échange : l’échange se place en maître mot de l’économie collaborative. Echange de biens, de services, d’idées… Partager et rentabiliser ses biens ou ses moyens devient le centre de l’action et de la réflexion. Maximiser l’utilisation d’un objet ou d’un service, afin d’en faire bénéficier le plus grand nombre et de pallier à la surproduction fait fonctionner et rend rentable ce nouveau système économique.

4 – L’écologie : toute démarche entreprenante dans un système d’économie collaborative touche à l’écologie, et souvent de très près. La planète se place au centre du système et les opérations autour de sa sauvegarde se multiplient. Partager pour mieux sauver -l’environnement-, réduire la production, éviter la surconsommation en mettant ses biens en communs, faire bénéficier de service pour inciter le déploiement des actions personnelles et non plus des multinationales.

5 – La communication : dans un système d’économie collaborative, l’information et la connaissance sont partagées et accessibles à tous. L’intelligence individuelle devient intelligence commune et permet, grâce aux nouveaux modes de communication, de déployer la connaissance à l’infini. La proposition de services devient possible grâce à la large exploitation des moyens et la mise à disposition de besoins trouve réponse très rapidement grâce aux systèmes de communication.

6 – La finance : l’économie collaborative a permit la démocratisation des moyens de financement. Les banques ne sont plus les seuls acteurs monétaires mais le particulier participe activement au financement de nouveaux modèles qu’il pense judicieux pour son mieux vivre. Le crowdfunding est le nouveau système financier collaboratif qui permet aux jeunes entreprises de se développer vite et fort, en se dissociant du système capitaliste bancaire. Les prix des produits et services, sont également réduits en moyenne de moitié et donc extrêmement avantageux.

 

Quelques exemples illustratifs :

 

Le bien immobilier : Airbnb – en mettant en location son bien pendant les vacances, d’autres en profitent et bénéficient d’une location accessible partout. Une démarche mondiale, puisque le site communautaire revendique des logements dans plus de 34 000 villes et 190 pays.

L’alimentation : La ruche qui dit oui – en mutualisant les produits d’agriculteurs et artisans, la ruche permet l’accès à des produits de qualité. Le réseau de la ruche qui dit oui permet de beneficier de circuit cours en matière d’approvisionnement et logistique : une réduction des prix s’en ressent inévitablement.

La voiture : Travelercar – leader de l’autopartage aux aéroports, TravelerCar permet de laisser sa voiture au parking de l’aéroport en bénéficiant du parking gratuit. Pendant ce temps, la voiture est louée à des particuliers. Le propriétaire est rémunéré au kilomètre parcouru par sa voiture, le locataire paye un tarif en moyenne 50% moins cher qu’un tarif traditionnel.