Tout quitter et partir, par TravelerCar  

Tout quitter et partir

 

Tout quitter et partir,

Qui ne l’a jamais voulu ?

Tout quitter et partir

Pour fuir ce monde exigu

 

Ce train-train quotidien,

Métro, boulot, dodo

C’est malsain mais on n’y peut rien

L’envie de ne pas rester sur le carreau

Reproduire la même chose

Avoir l’esprit tourmenté

A cause de cette dose qu’on ose

Bouleversé, en attendant d’être complimenté

 

Tout quitter et partir

Qui ne l’a jamais voulu

Tout quitter et partir

C’est la question que vous avez résolue

 

Votre courage pris à deux mains

Toute cette rage que vous remettez à demain

Disparaît en un claquement doigt

Apparaît dans votre esprit des signes de joie

Même pas de mot, vous partez sur un coup de tête

Toutes vos économies que vous allez claquer

Rassurez vous ce n’est pas bête

C’est le moment de quitter ce costume de laquais

 

Tout quitter et partir

Qui ne l’a jamais voulu

Tout quitter et partir

Et vos envies évoluent

 

« J’veux juste un chapeau de paille, une plage et un transat

Oublier les charters, les aéroports dans lesquels on transite

J’veux des nuits douces au ciel étoilé, scruter la galaxie

Ici y’a pas d’laxisme, on bosse jusqu’à la cataplexie »

Comme disait Gaël Faye

Vous partez loin de votre vie

Vous laissez tout en pagaille

Et vous voilà parti pour Tahiti

 

Tout quitter et partir

Qui ne l’a jamais voulu

Tout quitter et partir

Vous ne l’auriez jamais cru

 

Arrivé a destination, calé sous les cocotiers

Privé de cette nation, vous avalez un Cuba Libre

Dérivé grâce à la natation, vous nagez avec votre tuba et vous vibrez

Les yeux rivés sur votre acclimatation, c’est le moment de faire la nouba pour briller

Loin de votre vie prédestinée, vous estimez votre destinée, déracinez,

Déterminez, vous suivez ce parcours inné

C’est terminé vous vous laissez guider

Tout exterminé pour atteindre la vie rêvée.

 

Tout quitter et partir

Pour ne plus être étouffé

Tout quitter et partir

Vous l’avez fait.

 

 

 

NB : « J’veux juste un chapeau de paille, une plage et un transat

Oublier les charters, les aéroports dans lesquels on transite

J’veux des nuits douces au ciel étoilé, scruter la galaxie

Ici y’a pas d’laxisme, on bosse jusqu’à la cataplexie »

Provient de la chanson « Je pars » de Gaël Faye.

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