Gare d’Austerlitz

Anciennement appelée Gare d’Orléans, c’est l’une des six grandes gares terminus de la SNCF à Paris, située sur le bord de la Seine dans le 13e arrondissement. Les lignes Bordeaux-Saint-Jean, Limoges-Bénédictins et Toulouse-Matabiau notamment partent de cette gare. Le trafic de la gare n’est que d’environ 21,3 millions de voyageurs par an, soit la moitié de celui de la gare Montparnasse. Cependant, la profonde rénovation de la gare, entamée en 2011, et prévue jusqu’en 2020, devrait changer la donne dans les années à venir et lui assurer plus de trafic. La SNCF annonce 23 millions de voyageurs et 180 000 trains en 2020 et un doublement du nombre de voyageurs pour 2030 : La gare d’Austerlitz a un rôle majeur pour la desserte au départ de Paris du sud de l’Île-de-France, de l’Orléanais, du Berry et de l’ouest du Massif central.

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Sa Situation ferroviaire

La Gare est constituée :

  1. D’une gare de surface disposant de 21 voies en cul-de-sac;
  2. D’une gare souterraine disposant de quatre voies de passage (ligne C du RER)

Dans l’avant-gare, qui s’étire sur plusieurs kilomètres entre Paris-Austerlitz et Ivry-sur-Seine, il y a divers chantiers. Cette zone, déjà partiellement amputée pour l’implantation de la bibliothèque François-Mitterrand, est concernée par une vaste opération d’aménagement : la ZAC Paris Rive Gauche.

Histoire

La gare d’Austerlitz est la gare tête de ligne à Paris du réseau de la compagnie Paris-Orléans (PO) et porte, à l’origine, le nom de Gare d’Orléans. À l’origine, le premier lieu de départ fut construit légèrement en retrait de l’emplacement actuel de la gare, par l’architecte Félix-Emmanuel Callet. Il fut prêt et mis en service le  à l’occasion de l’ouverture de la ligne Paris-Juvisy, prolongée jusqu’à Orléans en . Un premier agrandissement eu alors lieu en 1846.

La gare est reconstruite, de 1862 à 1867, par PL. Renaud, architecte en chef de la compagnie Paris-Orléans, avec notamment la grande halle métallique. Ce vaste espace est utilisé comme atelier de fabrication de montgolfières pendant le siège de Paris en 1870.

En 1900, la compagnie Paris-Orléans prolonge sa ligne vers le centre de la capitale et la gare d’Orsay devient la nouvelle tête de ligne, mise en service le 28 mai à l’occasion de l’Exposition universelle. En 1906, la grande halle d’Austerlitz est littéralement transpercée dans sa largeur par la ligne de métro no 5 dans le prolongement d’un viaduc traversant la Seine. Une station surélevée est implantée dans la halle. Depuis 1926, date de l’électrification de Paris-Vierzon en continu, aucun engin à vapeur n’entre plus à la gare d’Austerlitz. C’est la première gare parisienne à ne plus recevoir de train à vapeur. En 1939, la gare d’Orsay voit sa fonction limitée au trafic de banlieue, et la gare d’Austerlitz redevient gare terminus des grandes lignes.

La gare d’Austerlitz reste longtemps la principale tête des lignes des liaisons vers le Sud-Ouest de la France, mais la mise en service en 1990 du TGV Atlantique, desservant la gare Montparnasse, affaiblit considérablement son activité grandes lignes.

Ce monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 4. Cela concerne les façades et toitures du bâtiment de départ avec la marquise, l’aile en retour à l’ouest, la grande halle et les deux pignons des sorties côté arrivée et côté départ du métro. L’idée d’une liaison par téléphérique avec SK est évoquée en 2013.

Entre 2004 et 2006, l’ancien bâtiment de l’administration des chemins de fer d’Orléans, qui accueillait jusque-là des bureaux et une salle de théâtre, le théâtre Valhubert, est vendu par la SNCF. En janvier 2011, les travaux de couverture par l’avenue de France ainsi que ceux de la gare d’Austerlitz sont en cours. En 2011, ce sont 17 110 voyageurs qui ont pris un train de la ligne C du RER dans cette gare chaque jour de la semaine.

Services aux voyageurs

La gare dispose d’une entrée « arrivée », côté quai de la Gare, et d’une entrée « départ », du côté du boulevard de l’Hôpital. Le Buffet de la gare est le meilleur restaurant d’une grande gare, à ne pas confondre avec la Buvette ou le café de la gare. Le restaurant Le Grenadier (en hommage à la bataille d’Austerlitz), situé au premier étage, a finalement été démoli en mars 2012, ainsi que la buvette du rez-de-chaussée. En attendant l’arrivée du TGV, il n’y a plus actuellement aucun vrai restaurant dans la gare d’Austerlitz.

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